Partager la publication "[Vidéo] Le sapin de Noà«l design de 1024 Architecture fait scandale à Bruxelles"
Le label 1024 architecture a été invité par la ville de Bruxelles à revisiter le traditionnel arbre de Noà«l qui trône chaque année sur la Grand Place. Une proposition contemporaine en éléments préfabriqués qui tranche avec l’image du sapin enguirlandé et qui ne manque d’attiser les débats dans la capitale belge quant à la symbolique de l’objet. Retour sur les motivations des créateurs.
Le mois de décembre vit désormais au rythme des marchés de Noà«l et autres animations de rue qui font revivre chaque année la tradition de cette célébration religieuse devenue depuis longtemps le symbole d’une fête populaire et familiale. Pour innover dans ce domaine, la ville de Bruxelles a eu l’idée d’inviter 1024 architecture a ériger sur la Grand Place un arbre de Noà«l d’une nouvelle génération.
Connu pour ses projets développés à partir de structures temporaires, le label d’architecture créé par Pierre Schneider et François Wunschel a imaginé une structure éphémère utilisant la technique de construction de l’échafaudage et prenant la forme stylisée d’un sapin. Recouvert d’une toile, l’objet architectural est à la fois le support d’une animation audio-visuelle, en écho aux décorations qui d’ordinaire l’habillent, mais aussi un belvédère accessible par le public et offrant depuis son sommet, un point de vue inédit sur la ville.
L’équipe n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle a réalisé une opération similaire dans la ville de Guebwiller en Alsace durant les festivités natales en 2010. A l’époque, il s’agissait pour le duo originaire de Strasbourg d’un clin d’oeil créatif à l’histoire alsacienne qui a vu naître le sapin de Noà«l en 1521.
Mais au delà de cette citation l’ABIES Electronicus – arbre électronique en latin – est un véritable réponse critique à l’égard du phénomène amplifié de la consommation durant la période de Noà«l. Des enquêtes démontrent qu’il s’agit en effet du moment dans l’année où la surconsommation connaît un pic. A tout point de vue : alimentaire et énergétique, sans compter sur le fait que notre environnement naturel en prend un sacré coup avec la coupe massive d’arbres.
Celui-ci, au contraire de l’original en bois, est recyclable voire réutilisable l’année suivante et devient une réponse contemporaine et durable à la nécessité de célébrer un événement en s’appuyant sur les outils actuels en matière de création visuelle. L’objet représente tout à la fois le totem symbolique, le lieu d’une animation féerique et d’une manière plus participative un nouvel élément urbain que peuvent s’approprier les citadins.
Source : Duende PR
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